Etre heureux grace à la communication non violente.

La Communication non violente pour être heureux

Deuxième semaine de mon défi bonheur, et donc deuxième lecture. Cette semaine, j’ai lu « Cessez d’être gentil, soyez vrai ! » de Thomas D’Ansembourg.

Ce livre aborde la communication non violente, en décortiquant vraiment les enjeux de notre communication.

L’auteur nous amène à comprendre nos besoins, les identifier pour mieux les exprimer. Parce que le lien aux autres contribue à notre bonheur.

Résumé du livre :

D’abord, nous devons comprendre pourquoi nous sommes souvent coupés de nous-mêmes, de nos sentiments et de nos besoins. Les jugements, croyances, préjugés et apriori nous empêchent de voir la réalité telle qu’elle est. Au lieu d’examiner nos sentiments, nous avons tendance à faire des jugements, ou a entrer dans des croyances.

Nous avons tendance à penser qu’il nous faut être soit pour, soit contre. Cela nous amène alors à avoir un langage déresponsabilisant : « je suis triste parce que tu… », « Je suis en colère à cause de lui, parce que… ».

Notre éducation nous a souvent appris à nous couper de nos sentiments plutôt qu’à les exprimer avec sincérité. Nous considérons que certains sentiments ne sont pas bons. Pourtant ils nous indiquent toujours quelque chose sur la situation que nous sommes en train de vivre.

Quand nous ressentons des sentiments « agréables », c’est que nos besoins sont satisfaits. Et si nous ressentons des sentiments « désagréables », c’est que nos besoins ne sont pas satisfaits.

En ce qui concerne nos besoins, nous ne savons pas souvent les identifier. Nous sommes plus occupés à chercher à satisfaire le besoin des autres, plutôt que de nourrir les nôtres.

Et à force de chercher à satisfaire le besoin de l’autre, nous finissons par agir comme des pirouettes, et à faire des actions contradictoires. Si le besoin de l’autre change, nous changeons notre attitude.

Nous pouvons finir par devenir exigeant avec les autres, car nous leur reprochons alors de ne pas savoir satisfaire nos besoins.

Incapable d’exprimer nos besoins avec clarté, nous exigeons des autres qu’ils les devinent. Alors que la plupart du temps, nous ne savons même pas ce dont nous avons besoin.

Prendre conscience de ce que nous vivons vraiment :

Il est important d’apprendre à distinguer le fait de l’émotion qu’il suscite en nous.

Par ex, on peut avoir tendance à reprocher : « tu es toujours en retard », au lieu d’exprimer ce qu’on ressent : « je me sens fâché et inquiet ».

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu :  Donner un sens à sa vie

La difficulté ici est de vraiment exprimer ses sentiments sans juger ni interpréter. Parfois, on peut avoir tendance à dire : « je me sens rejetée », ce qui sous-entend que l’autre me rejette. On pourrait dire : « je me sens triste et malheureux ».

Parfois, on peut avoir tendance à forcer l’autre à être ou à faire ce que je veux, ou au contraire se forcer à faire ou être ce que veut l’autre. Nous avons appris à être des bons garçons et des bonnes filles, et nous voulons « faire plaisir ».

Deux expressions clefs peuvent nous aider :

  • « Pour le moment » : parce que les choses peuvent changer. « Pour le moment, je ne comprends pas l’informatique »
  • « Et en même temps » : à la place du « mais » que nous utilisons si souvent. « Je suis d’accord avec toi parce que…mais » => « je suis d’accord avec toi parce que…et en même temps »

La première chose que nous devons faire est de vraiment connaitre nos besoins. Cela suffit parfois à nous sentir déjà mieux. Si nous avons le choix entre deux activités pour le week-end, et que les deux nous apportent quelque chose, reconnaître notre besoin va nous aider à prendre une décision consciente. Par exemple, je dois emmener les enfants à la piscine, mais j’aimerai aussi me reposer. Si je reconnais que j’ai deux besoins, je peux choisir lequel compte le plus pour moi, aujourd’hui (nourrir le lien avec mes enfants, ou me reposer).

Prendre conscience de ce que vit l’autre :

Communiquer, c’est dire, mais aussi savoir écouter.

Nous pouvons avoir tendance à ne pas dire vraiment, par peur : du rejet, du jugement, de ne plus être aimée, du regard de l’autre. C’est important d’avoir confiance en la capacité de l’autre d’accueillir vraiment notre parole.

Nous devons aussi cultiver l’empathie : savoir écouter sans rien dire, être attentif aux sentiments et besoin de l’autre, refléter en reformulant (« tu te sens… »), constater la détente physique de l’autre, son relâchement (sentiment d’être compris).

Au lieu de passer du temps à nous quereller, savoir prendre du temps pour nous écouter, écouter nos besoins et prendre le temps de les exprimer.

Sécurité affective et sens :

Dans la recherche de sécurité affective, nous pouvons avoir tendance à nous place en sauveur. Au lieu de faire confiance à l’autre dans sa capacité à trouver les ressources nécessaires.

Apprendre à nous libérer de nos schémas : je dois être une bonne mère, je dois faire ceci ou cela pour être aimé.

Cessons d’être gentils soyons vrais.  Et cessons de porter un masque pour satisfaire nos croyances (je dois dire cela ou faire cela pour être une bonne mère/une bonne épouse/une bonne amie).

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu :  Apprendre à s’aimer, pour s’accomplir pleinement

« Si nous portons un masque, et que l’autre porte un masque, ce n’est pas une relation, c’est un bal masqué ! »

Nous devons aussi apprendre à dire non, sans la peur de blesser l’autre, mais en lui exprimant notre besoin de façon concrète.

Ainsi, en nous connaissant nous-même, nous pouvons déterminer ce à quoi nous disons non, et par la même, ce à quoi nous disons oui. « Non je ne veux pas que tu écoutes de la musique maintenant » => « oui j’ai besoin de calme et je souhaiterai que tu écoutes ta musique plus tard ou ailleurs. »

Lorsque nous faisons les choses, nous avons besoin de comprendre pourquoi. Nous devons en comprendre le sens. Nous ne pouvons pas « obéir », mais comprendre pourquoi nous devons faire de cette façon.

Jardinez la paix :

Chacun doit cultiver sa paix intérieure, pour qu’elle se propage au monde. Cessons de croire que la violence est notre nature.

Mes impressions sur cette lecture :

J’ai retrouvé de nombreuses valeurs qui sont présentes dans la pratique de la pleine conscience : ne pas juger, accueillir ce qui est plutôt que de chercher à faire autrement, écouter en conscience.

Lors de ce défi bonheur, je souhaitai apprendre des notions autour de ce qui fait le bonheur. Dans ce livre, c’est surtout le fait d’être à l’écoute de soi-même.

Tout ce qui a trait à l’accueil des émotions m’est vraiment familier. Avec les enfants, par exemple, leur dire « tu te sens triste/en colère… » est une pratique qui est utilisé lors des accompagnements en pleine conscience. On invite l’enfant à accueillir ce qu’il se passe.

Une autre notion abordée dans le livre, est l’empathie, qui rejoint la compassion largement diffusée dans la pratique de la pleine conscience. Savoir reconnaître que l’autre a des besoins, et des désirs qui sont souvent proches des nôtres.

Par contre, le livre a beaucoup de longueurs, de notions abordées plusieurs fois, et il n’apporte pas d’éléments nouveaux, ni de conseils concrets. J’ai aussi trouvé dommage que l’auteur parle sans arrêt de ses échanges avec ses patients, sur un mode « vous ne comprenez rien, j’ai tout compris ». Bref, un livre que je ne recommanderai pas.

Ce que je vais mettre en pratique :

Au début du défi bonheur, je me suis engagée à mettre ne pratique au moins un conseil de chaque livre que je lisais. Ici la difficulté, c’est qu’il n’y a aucun conseil dans ce livre, que des leçons généralistes.

Le seul conseil donné, est de se poser dans la journée pour examiner ses besoins. Je vais donc faire cela.

Si vous avez lu ce livre, j’aimerai bien avoir votre retour. Laissez moi un commentaire.

Notez-moi post

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *