Mettre du bonheur dans sa vie

10 clefs pour mettre du bonheur dans sa vie

Vous avez peut-être du mal à définir ce qu’est le bonheur. En fait, on peut facilement confondre cette notion avec celle de plaisir.

Mais les plaisirs sont souvent fugaces. Le bonheur est plus durable, et il dépend de nombreux facteurs.

Pour vous aider à cheminer sur cette voie, je vous propose d’explorer ce que chacun d’entre nous peut faire pour mettre du bonheur dans sa vie.

Se connaitre

Vous connaissez tous la fameuse maxime de Socrate : « connais-toi toi-même ». Mais il n’est pas le seul à avoir abordé cette notion. Tchouang Tseu, le célèbre penseur chinois, nous incite aussi à mieux nous connaitre.

Cela signifie que nous devons être capable de reconnaître quelles sont nos forces, mais aussi nos difficultés. Ce n’est pas toujours facile, car nous avons beaucoup de croyances, et nous pouvons être influencés par l’extérieur.

Pour mettre du bonheur dans sa vie, nous devons apprendre à examiner nos façons d’être en lien avec notre entourage, avec les événements. Nous pouvons alors remarquer ce qui nous parait facile. Par exemple, il vous est peut-être arrivé de faire facilement ce que d’autres ont du mal à faire. Une de mes amies a une facilité déconcertante à aborder les personnes qu’elle ne connait pas. Ce qui est incroyable, c’est qu’elle n’a même pas conscience de cette force, car cela lui semble facile.

Dès que vous remarquez que vous faites une chose avec aisance, prenez le temps de vous poser pour vous demander : « cela dénote quelle force chez moi ? Quelle capacité ? ». Vous pourrez ainsi déterminer vos forces, vos habiletés.

Il vous faut aussi être honnête avec vous-même et savoir repérer vos difficultés, sans vous blâmer. Nous ne pouvons pas être performant partout, et tant mieux. Il n’est pas toujours facile de remarquer certains de nos traits de caractère, mais c’est indispensable d’en prendre conscience, si nous voulons progresser, grandir.

Par exemple, mon amie, si douée en communication, ne parvenais pas à savoir ce qu’elle voulait dans sa vie, elle changeait toujours de travail, de loisirs. Lorsqu’elle en a pris conscience, elle s’est demandé pourquoi. Elle a pu identifier des croyances, des blocages, et avancer progressivement vers plus de stabilité, en apprenant à repérer ses schémas.

Dans cette démarche de découverte, il est important d’être honnête vis-à-vis de soi-même, y compris quand nous découvrons certains aspects de nous-mêmes que nous n’aimons pas (pour cela il nous faut de la bienveillance).

Prendre soin de soi

Cela peut paraître « bateau », pourtant nous sommes peu à le faire. Dans une société de la performance, ou il faut être toujours plus, ce n’est pas simple.

Nous pouvons avoir tendance à répondre aux besoins des autres plutôt qu’aux nôtres. Parfois par peur de paraître égoïste. Pourtant, dans toutes les spiritualités, on nous enseigne à aimer son prochain comme nous-mêmes. Et nous oublions souvent le « nous-même ». Pour mettre du bonheur dans sa vie, il nous faut déjà prendre soin de nous.

Comment prendre soin de soi ?

En nous connaissons mieux nous savons ce qui est facile pour nous, et ce qui est plus difficile. Si vous avez du mal dans les communications avec les autres il est d’autant plus important pour vous d’être à l’écoute de vos besoins lors des échanges. Vous pouvez voir le résumé de ce livre sur ce sujet.

Se poser régulièrement pour écouter notre voix intérieure, celle du cœur (pas notre mental, et nos croyances), pour vérifier que nous sommes dans les bons choix, les bonnes relations, les bons objectifs. Et pas dans le choix des autres, de la société, ou dans les objectifs du voisin, de celui qu’on admire pour son charisme, ou sa belle voiture.

C’est aussi éviter de se forcer à faire des choses pour répondre aux désirs des  autres, ou aux critères sociétales qu’on nous impose : la mère parfaite ou le père fort, l’époux (se) aimant(e), la femme épanouie, ou l’homme qui ne pleure jamais. Apprenons à être vraiment nous-mêmes, et à nous respecter, sans blesser l’autre, et surtout sans nous blesser nous-mêmes.

Pour y parvenir, nous avons besoin de connaitre nos croyances, celles qui nous imposent des choix de vie qui ne sont pas les nôtres. On y vient.

Connaitre nos croyances

Nous avons tous reçu une éducation, et celle-ci a pu ancrer des croyances en nous, dont nous n’avons pas toujours conscience.

Nous pouvons être bloqués dans certains aspects de notre vie, si nous n’en prenons pas conscience. Certaines femmes (j’en ai croisé) considèrent que tous les hommes sont des cavaleurs, et n’ont jamais confiance en aucun homme. Parfois, c’est une mère trompée, ou une mauvaise expérience dans leur jeunesse, qui a ancré cette croyance. Ce n’est pourtant pas la réalité, mais si vous leur poser la question, elles vous donneront des dizaines d’exemples pour vous prouver que c’est vrai.

En prenant conscience de nos croyances, nous pouvons les confronter à la réalité. Nous pouvons alors constater que non, ce n’est pas tout à fait exact.

En ce qui me concerne, j’avais une forte croyance sur l’argent, dont je n’étais pas du tout consciente : il faut travailler dur et ne pas gagner trop d’argent, pour être quelqu’un de respectable

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C’est en faisant un travail sur mes croyances que j’en ai pris conscience.  Ma chère et tendre grand-mère, qui m’a donné de magnifiques valeurs, et qui m’a en parti élevé, était communiste. Pour elle, tous les patrons étaient mauvais. Inconsciemment, je regardai les gens riches avec dédain, par loyauté avec celle qui a le plus compter dans mon enfance.

Quand j’ai pris conscience de cette croyance, j’ai au même moment, rencontré des gens très riches, et absolument merveilleux. Des personnes avec des valeurs proches des miennes, d’équité, de loyauté, de partage et d’amour. Je me suis rendue compte que je pouvais honorer la mémoire de ma grand-mère, sans pour autant avoir les mêmes croyances qu’elle.

Pour mettre du bonheur dans sa vie, nous ne devons pas suivre aveuglément des croyances.

Etre plus présent

Avez-vous remarqué comme nous pouvons facilement nous projeter dans le futur : imaginer nos prochaines vacances, s’inquiéter pour la rentrée prochaine de nos enfants, ou se répéter en boucle pendant des heures la réflexion d’un collègue.

A force d’être dans le passé ou le futur, nous pouvons avoir de plus en plus de mal à vivre l’instant présent. Combien de fois vous êtes-vous dit « c’était super ce moment », mais que vous n’en étiez pas conscient à ce moment-là ?

Pour cultiver cette aptitude à être plus présent, nous pouvons pratiquer la méditation de pleine conscience. Cette méditation nous invite à nous connecter à notre vie, en cultivant une capacité d’attention sur ce qui se déroule dans l’instant présent, sans jugement.

Il faut un peu d’entrainement mais cela vaut vraiment la peine : moins de ruminations, de projection anxiogènes.

Etre reconnaissant

Nous pouvons parfois avoir du mal à voir le positif dans nos vies. Particulièrement lorsque nous traversons des périodes difficiles. Hors pour mettre du bonheur dans sa vie, il nous faut développer la capacité à voir les « petits » bonheur du quotidien.

Même dans les pires moments, il est important d’avoir de la reconnaissance. Cela nous ancre dans le positif, malgré les aléas de l’existence. Cela nous permet aussi de trouver une respiration au milieu de la tempête, quand la tempête est là.

Pour cela, nous devons simplement observer toutes les choses auxquelles nous avons accès, et dont nous n’avons même plus conscience : un repas chaud, la douceur d’une douche, le sourire d’un enfant, les fleurs qui s’épanouissent, ou tout simplement le fait d’être vivant.

En cultivant la reconnaissance, nous prenons l’habitude de nous focaliser sur ce qui est bien, au lieu de cultiver le négatif. Pour commencer, prenez un petit carnet où vous noterez tous les soirs 3 choses pour lesquelles vous avez de la gratitude, par exemple : mon café du matin, ma douche chaude, le sourire de mes enfants, le repas partagé.

Le fait de noter va vous inciter à remarquer plus souvent dans votre journée ces petits moments.

La gratitude, c’est une bonne façon de mettre du bonheur dans sa vie, nous pouvons ainsi nous sentir plus serein, et donc plus heureux.

Cultiver l’humanité partagée

Lors de nos échanges avec d’autres personnes, nous pouvons avoir tendance à voir ce qui nous sépare. Nous sommes souvent en train de nous comparer, que ce soit pour nous trouver « supérieur », « plus intelligent », ou nous trouver « plus nul(le) », « moins malin », et cela ne nous sert pas à grand-chose.

Pourtant, nous avons souvent bien plus de points communs que nous l’imaginons. Par exemple, simplement le fait d’être humain, et de vouloir le bonheur dans nos vies.

En nous connectant à notre humanité partagée, nous ressentons moins  de pressions : celles qui consistent à vouloir changer l’autre, ou nous changer nous-mêmes.

Cela peut vous paraitre difficile avec certaines personnes, mais vous pourriez au moins essayer avec les personnes avec lesquelles vous vous comparez. Au début, ce sera un exercice, et cela deviendra une habitude.

Pour mettre du bonheur dans sa vie, il est bien de mettre du bonheur dans ses relations. Et voir notre humanité partagée nous aide à avoir des relations plus douces et plus apaisées.

La prochaine fois que vous rencontrez quelqu’un, essayez de trouver ce qui vous rapproche de cette personne, même si ce sont des petits détails.

Etre plutôt qu’avoir

Dans nos sociétés de consommation, nous pouvons avoir tendance à vouloir posséder toujours plus : pour nous sentir plus fort, plus puissant, ou pour satisfaire un désir. Pourtant, à bien y regarder, cette quête insatiable, nous mène à en vouloir toujours plus, et à ne jamais se sentir satisfait.

Une étude a été faite sur le salaire. On demandait aux participants, quel salaire les rendrait satisfait. Toutes les personnes, qu’elles gagnent le smic ou 20 fois le smic, donnait un montant de 20% supérieur à ce qu’elles recevaient. Cela montre à quel point nous voulons toujours plus, même quand nous avons déjà beaucoup.

Il est plus utile pour notre bonheur de cultiver « l’être » : être vraiment présent, être vraiment qui nous sommes, ancrés dans nos valeurs.

Si vous avez tendance à vous précipiter pour acheter, posez-vous la question : « est-ce que j’en ai vraiment besoin ?  Ou est-ce que je cherche à satisfaire un autre besoin (de reconnaissance, de ressembler aux autres, de plaire, etc.).

Et au risque de vous surprendre, posez-vous la question aussi pour vos loisirs. Allez-vous au cinéma, pour le plaisir d’un bon moment partagé, ou pour aller voir le film « qu’il faut avoir vu » ? Organisez-vous vos loisirs pour passer un bon moment en famille ou entre ami, ou pour en parler à la machine à café lundi matin ?

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Attention, je ne vous dis pas de rester chez vous assis sur votre canapé sans rien faire, mais de vous poser les bonnes questions, honnêtement.

Et si vous doutez, faites ces exercices de questionnement pendant 1 mois. Vous verrez bien ce que vous apprenez sur vous.

Pour mettre du bonheur dans sa vie, puissions nous avoir la capacité de passer de « l’avoir » et du « faire » à « l’être » : être vraiment présent avec ses proches, être vraiment soi-même, être vraiment présent à sa vie.

Faire la paix avec ses émotions

Vous arrive-t-il de vous mettre en colère au point de dire une parole que vous regrettez immédiatement ?

Ou de vous trouver complètement submergé par la tristesse sans pouvoir en sortir ?

Je répète souvent que toutes les émotions sont bonnes à vivre : elles nous apprennent quelque chose sur la situation que nous sommes en train de vivre. La peur nous indique que nous pouvons avoir besoin de nous mettre en sécurité. La tristesse, que nous avons besoin d’être soutenu, et que nous devons prendre soin de nous.

Et il ne s’agit donc pas de chercher à les supprimer, mais de faire la paix avec elles. De les accepter, sans les laisser nous submerger. Car parfois les émotions nous font agir d’une manière inappropriée, et nous pouvons nous en vouloir.

Ce n’est pas toujours facile dans le feu de l’action, mais après coup, vous pouvez prendre le temps de vous poser.

  • Essayez de vous rappeler les circonstances, ce qui a déclenché cette émotion.
  • Soyez vraiment à l’écoute des paroles de jugement que vous pouvez avoir sur la situation. Par exemple, lorsque vous vous agacez avec une personne, vous pouvez avoir tendance à interpréter ses paroles ou son ton de voix.

Soyez honnête pour voir que vous avez peut-être interpréter ou exagérer la situation. Des techniques de visualisation, de méditation, peuvent vous aider dans ce processus.

Essayez de comprendre ce qui a provoqué cette émotion. Et d’identifier quel besoin se cachait derrière.

Par exemple, on peut se mettre en colère parce qu’on a peur, ou qu’on est triste. Et qu’on a besoin d’être rassuré. La colère peut aussi être le signe qu’on veut que certaines valeurs soit respectées, parce qu’elles sont importantes pour nous.

Si notre colère se manifeste violemment, alors ce n’est pas bon pour nous, et pour les autres. Il nous faut apprendre à la manifester de façon plus juste. La violence ne résout jamais rien.

Rire, surtout de soi

Vous connaissez peut être « le livre de la joie » ? C’est une interview du Dalaï Lama et de Desmond Tutu. Dans ce livre, on parle beaucoup de bonheur, mais aussi de joie. Et c’est amusant de lire comme ces deux grands sages sont toujours en train de se taquiner, et de rire ensemble.

Le rire permet de mettre de la distance avec les situations. Quand nous sommes capables de rire de nous-mêmes, nous avons fait un grand pas dans l’acceptation de qui nous sommes. Ce n’est pas un rire moqueur, mais un rire tendre, et enjoué.

Le rire permet aussi de créer du lien avec les autres. Avez-vous remarqué qu’une bonne blague détend toujours, même dans les moments où vous vous sentez mal à l’aise.

Alors entraînez-vous à rire, même dans les situations inconfortables. Une amie me faisait part de sa tendance à s’emporter dans les bouchons. Elle arrivait parfois chez moi, en ronchonnant après les autres automobilistes. C’était très déstabilisant pour elle, et elle s’en voulait de s’énerver. Et un jour, je lui ai dit : « mais t’es pas sortie de ta voiture pour lui casser la figure ? ». Elle a éclaté de rire. Les fois suivantes, elle était capable de rire d’elle-même : c’était le début de l’acceptation, du lâcher prise. Aujourd’hui, elle ne s’énerve plus du tout.

Pour mettre du bonheur dans sa vie, savoir écouter son cœur

Nous avons vu au début de cet article l’importance de bien se connaitre. Et quand nous avons accepté qui nous sommes, nous sommes plus enclins à écouter notre cœur, plutôt qu’à chercher à ressembler aux autres.

Nous avons parfois tendance à faire les choses pour les autres : choisir un métier pour faire plaisir à ses parents, élever ses enfants selon les schémas parentaux que nous avons reçus, etc.

Si nous apprenons à nous connaitre, nous identifions les valeurs qui comptent pour nous. Et nous agissons en écoutant notre cœur.

Faites-vous confiance, et si quelque chose ne vous semble pas juste pour vous, ne le faites pas.

Bien sûr nous devons aussi nous adapter à notre environnement. Il ne s’agit pas de faire tout ce qu’on veut sans respecter les règles ou les coutumes de l’endroit où nous sommes. Mais nous n’avons pas à ressembler aux autres, ni à nous conformer à leur façon de voir la vie.

C’est un juste équilibre entre « faire ce qui nous convient » et respecter l’autre et son besoin. C’est parfois un peu périlleux, mais très enrichissant et très valorisant.

On se sent aligné, respecté, et profondément humain.

Mettre du bonheur dans sa vie, cela s’apprend. Ce n’est pas toujours inné, et nous pouvons y œuvrer pas à pas.

Commencez juste par une seule action, et faites là toute la semaine prochaine. J’ai hâte de lire vos expériences dans les commentaires.

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2 réflexions sur “10 clefs pour mettre du bonheur dans sa vie”

  1. Merci Isabelle, pour ces clefs qui vont nous permettre d’ouvrir la porte de notre vie intérieure .
    Effectivement cette rencontre entre le DalaÏ Lama et D Tutu est délicieuse , pleine d’humour, de sagesse, , à travers les lignes on entend leur rire , et les taquineries mutuelles, et puis cette fraternité entre eux qui nous laisse en paix .
    Je me permets si tu es d’accord d’ajouter à ta longue liste de livres , et qui est en pleine actualité , qui date de 2015 , « SE CHANGER, CHANGER LE MONDE » que tu connais j’en suis sure , qui est complémentaire à tout ce que tu nous as proposé sachant qu’il y a évidemment des tonnes d’autres livres
    Merci encore pour tout ce travail de fourmi que tu nous proposes et qui ne peut que nous aider à grandir sur la route du bonheur
    Belle continuation
    Michèle

    1. Bonjour Michèle,
      Je ne connais pas ce livre, mais je connais cette maxime, qui me parle beaucoup.
      Je note ce titre pour une prochaine lecture (après les trois que j’ai en attente, hihi).
      Merci pour ces retours précieux, qui sont très encourageants,
      Bien chaleureusement,
      Isabelle

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