serein grâce aux micronutriments

Micronutrition et stress

Et si bien se nourrir nous aidait à être plus serein?

Selon ce qu’on met dans son assiette, notre système nerveux sera bien ou mal nourri. Pour nous aider à lui donner tout ce qu’il faut, voyons en quoi la micronutrition pourrait nous aider.

La micronutrition, c’est l’apport de vitamines, minéraux, oligo-éléments, en plus de vos apports alimentaires. Elle est utilisée pour toutes les personnes qui veulent prendre en main leur santé de façon optimale. Elle permet également de se préserver des carences dues à l’alimentation moderne.

Si vous rencontrez une période de stress, votre organisme va avoir besoin de s’adapter. Vous risquez de vous sentir plus vulnérable aux infections, mais aussi au niveau émotionnel. Si vous ne prenez pas soin de vous, votre corps va rapidement vous le faire sentir. Vous pourriez alors commencer à ressentir des tensions musculaires, avoir un sommeil perturbé, de l’irritabilité.

Etre plus serein grâce à la micronutrition, c’est donc prendre des compléments micro-nutritionnels, pour combler les carences dues aux situations stressantes de nos vies modernes.

La micronutrition peut vous aider à passer ce cap difficile.

Etre plus serein grâce à la micronutrition, c’est possible, et je vous propose d’explorer des pistes pour y parvenir.

Coralie a 35 ans, elle est très active et maman de deux charmants bambins. Entre le travail qui la passionne, mais qui est très prenant, les enfants dont il faut s’occuper, car ils sont encore petits, et les activités qu’elle veut garder à l’extérieur, elle finit par se sentir en stress permanent. Elle n’est pas malheureuse. Elle adore son métier.  Et pas question de louper ses deux séances de sport hebdomadaire, et ses sorties avec ses copines. Elle a du plaisir dans son activité professionnelle, et du coup, elle ne prend pas forcément conscience qu’elle malmène son organisme, puisque tout va bien.

Jusqu’au jour où elle vient me voir en cabinet pour des problèmes de sommeil. Depuis quelques semaines, elle tombe de sommeil, mais vers 3 ou 4 heures du matin, elle se réveille. La plupart du temps, impossible pour elle de se rendormir. Elle ne se sent pas stressée, elle trouve qu’elle a beaucoup de chance : un mari aimant, des enfants adorables, et un super boulot.

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Alors que se passe-t-il ? En fait, elle a finit pas épuiser ses ressources physiques. Elle est étonnée, car elle mange bien, de façon variée et équilibrée.

Pourquoi Coralie dort si mal ?

Ce que Coralie ne sait pas, c’est que la plupart des gens sont carencés. Aujourd’hui, l’agriculture intensive a épuisé les sols et les aliments sont de plus en plus pauvres en vitamines et micronutriments. Même avec une alimentation équilibrée, nous pouvons facilement être carencés, et nous finissons par épuiser nos réserves.

Différentes études (étude S.U.V.I.M.A.X, enquête du Val De Marne, étude de Bourgogne) ont montré que, par exemple, pour la vitamine B1, 20 à 25% de la population a des apports inférieurs à la moitié des Apports nutritionnels Conseillés (ANC) (étude de Bourgogne). D’où la nécessité de se supplémenter, particulièrement pendant les périodes d’activité intense.

Je vous recommande d’ailleurs l’excellent livre de Jean-Paul Curtay, Nutrithérapie – Bases scientifiques et pratique médicales. Ou celui de Colin Campbell, l’enquête Campbell.

Mais alors, pourquoi elle ne dort pas ?

Le phénomène de stress a très bien été expliqué par Hans Selye, au début du 20ème siècle, comme un phénomène d’adaptation. L’organisme, quand il doit s’adapter à des rythmes différents, des activités différentes, met en place des mécanismes d’adaptation.

Par exemple, pendant la première phase (la phase d’alarme) : on est dans une situation d’urgence, et un mécanisme très archaïque (comme lorsque nous étions des hommes des cavernes), nous impose de choisir la fuite ou le combat (l’animal sauvage, je le combat ou je fuis en courant ?). Ce mécanisme entraîne la sécrétion d’une hormone principale : l’adrénaline. Cette hormone est là pour nous permettre de nous mettre à l’action, mais entraîne une consommation accrue de magnésium. Si l’on est  carencé dans ce micro nutriment, cela entraîne davantage de sensibilité au stress. Et voilà, le cercle vicieux s’installe.

Pendant la deuxième phase, l’organisme va sécréter du cortisol, et là, si la situation ne s’améliore pas, on finit par épuiser notre capacité à sécréter du cortisol, et c’est le burnout. D’où l’importance de réagir assez tôt. Si l’on commence à mal dormir, avoir des palpitations, être irritable, ce n’est pas normal, et se poser la question sur notre statut en vitamines et minéraux est tout à fait judicieux.

Je ne vais pas vous faire un cours de chimie, je pense que vous avez compris, qu’il était utile, lorsque nous rencontrons des périodes intenses de soutenir l’organisme pour lui permettre de mieux faire face, sans s’épuiser.

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Plus serein grâce la micronutrition ; Coralie se prend en main :

Après ces explications, Coralie est d’accord pour prendre des vitamines et des minéraux, afin de l’aider à retrouver un statut correct de ces micronutriments :

Un complexe de vitamines B :

  • B1, qui notamment favorise l’assimilation de l’acétylcholine (indispensable pour la mémoire),
  • B2 pour gérer le stress oxydatif (le stress physique entraîne une oxydation, cela entraîne ce qu’on appelle un stress oxydatif),
  • B3, qui intervient dans la fabrication d’acides aminés, indispensables à la fabrication des neuro transmetteurs (adrénaline, noradrénaline, sérotonine, etc.),
  • B5 qui va permettre d’aider le système nerveux à relâcher (à se mettre en mode parasympathique, le mode du repos),
  • B6 le cofacteur indispensable pour une bonne assimilation du magnésium,
  • B7 qui fait partie des phospholipides (constituant du cerveau et du système nerveux),
  • B12 qui intervient dans la synthèse des neurotransmetteurs.

Du magnésium, que l’organisme consomme de façon importante lors des situations de stress.

Des omégas 3 : qui favorisent la fluidité membranaires de nos cellules, et permettent ainsi une bonne assimilation des nutriments. Les omégas 3 sont aussi des protecteurs des fonctions cognitives, du système nerveux et du cerveau.

Du tryptophane : un acide aminé, précurseur de la sérotonine (l’hormone du plaisir et de la détente), et qui va permettre la synthèse de la mélatonine (l’hormone du sommeil).

Combien de temps se supplémenter ?

Il est difficile de répondre clairement à cette question, car cela dépend vraiment de chacun. Coralie a commencé par une supplémentation tous les jours, avec des apports à 100% des ANC, pendant 2 mois. Elle a continué ensuite à prendre des compléments trois fois par semaine, pendant encore deux mois. Au bout d’un mois, elle avait retrouvé un sommeil plus serein, et elle ne se réveillait qu’une à deux fois par semaine.

Pour être plus serein grâce à la micronutrition, il faut parfois se supplémenter pendant plusieurs mois. Et avant tout, identifier les raisons qui ont amenés à cette fatigue, cette irritabilité. Et mettre en place des habitudes différentes. Si vous vous supplémenter, mais que vous continuez à vous épuiser par ailleurs, cela ne sert à rien.

Coralie m’a appelé la semaine dernière pour me dire qu’elle avait désormais des nuits paisibles, et qu’elle avait aussi décidé de prendre soin d’elle. Désormais, elle accepte de refuser parfois des sorties, et elle prend davantage en considération les signes de son corps. Elle prend le temps aussi de méditer un peu chaque matin, juste pour se rappeler son intention d’être douce avec elle-même.

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2 réflexions sur “Micronutrition et stress”

  1. Bonjour Isabelle
    Concernant la micro nutrition , seule question que je pose :
    Comment pouvons nous connaitre nos carences en vitamines et autres , faut il faire des examens spécifiques ( de sang ou exploration particulière)
    Article très intéressant , on a soif de ce genre d’ informations
    Merci Isabelle

    1. Bonjour Michèle, il existe en effet des analyses de sang pour déterminer les éventuelles carences, mais cela coute assez cher. Il vaut mieux voir par un questionnaire en cabinet avec un professionnel bien formé pour établir quelques pistes. C’est ensuite plus facile de faire des recherches biologiques. Merci pour l’encouragement. Isabelle

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